Un autre coup de hache dans notre service minimum: la réquisition des J0. Un accord national, datant de 2004 prévoit d’annuler les J0 en cas de grève, pas de les réquisitionner ou de décompter un trentième aux agents qui ne viendraient pas.
Nos revendications:
une valorisation qui compense les efforts réalisés pendant la période de charge,
une valorisation qui prend en considération les efforts faits, mais surtout à venir pour aller jusqu’à la fin 2023 avec la prise en main du nouvel outil, comme ce fut le cas dans les autres centres,
la définition d’un cadre protecteur pour adapter nos conditions de travail au contrôle sous environnement électronique, ce qui nous permettra d’envisager l’été 2023 plus sereinement,
la restitution des 12 JRH compensant depuis 2012 nos 64h de dépassements horaire et spoliés en 2020 pendant la crise COVID,
la modification en profondeur du dialogue social local.
Le chef de service non seulement ne veut pas reconnaître son erreur d’avoir programmé des détachés sur des créneaux de J0 non prévus dans le planning voté en CT, mais il s’entête en refusant que les agents qui le souhaitent puissent se désinscrire de ces créneaux!
Le conflit social est-il seulement encore évitable?
Nous invitons les agents détachés et FMPistes des équipes à 12 pc à ne pas s’inscrire sur les J0 de fin juin, de juillet et d’août car il n’y a pas de créneaux initialement prévus pour eux sur cette période.
Le service ne peut obliger un agent à faire un J0 à un autre moment que celui qui a été défini par les DDS-E-22-011 pour l’Est et DDS-E-22-012 pour l’Ouest issues du CT du 7 avril.
pourtant rendre opérationnel 4ME serait une goutte d’eau dans le budget du CRNA. Mais notre encadrement préfère rester dans cette situation inconfortable pour tous les utilisateurs et incohérente opérationnellement. Pire encore, il s'apprête à reproduire la même erreur avec les remplaçants des 2 systèmes!
Dimanche 29 mai le centre a passé 3900 vols, soit 10% de plus que le jour équivalent de 2019.
Le jour de pointe 2021 (1er août) a déjà été dépassé de plus de 13% .
Nous sortons de 2 années de crise COVID et depuis l'été 2019, nous n’avons pas eu à gérer d’été digne
de ce nom.
Fort de ce constat et pour pouvoir faire face à la très forte pression que nous allons subir durant les 4
prochains mois, il va falloir se préserver pour tenir la distance.
Le dispositif d’XP, soumis récemment au vote, poussait encore plus loin les curseurs de la flexibilité et des contraintes et c’est la raison pour laquelle il a été rejeté en 2022 par les personnels
n’envisager des revalorisations salariales qu’en bradant nos conditions de travail n'est plus tolérable pour l’Unsa.
Les CE seront chargés d’arbitrer, de trouver une certaine équité dans la répartition des JX entre les membres de l’équipe. Cela sera un sujet de discussions et de tensions bien plus grand que la répartition actuelle des congés d’été en équipe.
Il vous faudra accepter de devoir faire des JX sur des jours qui ne vous arrangent pas.
Nous avons déjà montré que s’engager maintenant en xp nous propulsera immanquablement en xp en 2023.
L’histoire récente nous a montré que l’administration n’avait aucun état d’âme à se renier et n’avait aucun scrupule à passer en force toute mesure qui l’arrange…
Notre proposition avait atteint la cible visée par l’administration qui en avait validé la pertinence opérationnelle et technique.
La non validation finale ne peut être dûe à un problème de coût pour l’administration.
Qu’elle ne vienne pas nous expliquer maintenant qu’elle doit se débarrasser de Dave notre lecteur d’anglais, du fait de ses intenables difficultés budgétaires!
Nous sommes loin d’approuver le projet de tour de service 2022 brandi par l’administration mais il est établi sur des principes à partir
desquels nos convictions et nos revendications peuvent le faire évoluer vers quelque chose d’acceptable.
Nous avons voulu analyser ce projet et il faut le dire, nous n’avons pas eu besoin de chercher longtemps: nombre de Jx par PC, recyclages dirigés, remplacements, temps de travail, performance, autant de fausses affirmations dont nous allons rétablir la réalité.
Les réserves opérationnelles visent à traiter les éventuelles surcapacités avérées en salle de contrôle.
Les BV sont établis par le service avec l’objectif d’avoir le nombre de contrôleurs présents en salle
nécessaire pour répondre dans de bonnes conditions de sécurité et d’efficacité au trafic prévu.
Le Président indique que si des régulations sont posées, que si la cause est la présence d’agent en RO, ce sera un dysfonctionnement dans l’évaluation du BV réalisé par l’administration…
Il nous faut faire comprendre à notre administration que tout passage en force, ne peut avoir qu’un effet contre productif dans le temps.
Elle l’a déjà mesuré avec la RO et a finalement choisi de modifier le mode de fonctionnement du compte temps.
Des gestes forts sont attendus pour que le passif des crises passées ne viennent pas impacter l’été de toutes les attentes. Les discussions vont se poursuivre...
Plutôt que de vous parler de la mascarade opérationnelle du CARP, nous préférons vous alerter sur la mesquinerie comptable de notre encadrement, qui, vexé par ces démissions, se venge sur ses agents.
Encore une occasion manquée par notre administration (comme pour le labo d’anglais) d’éviter de se mettre toute seule des bâtons dans les roues, dans sa course poursuite au succès de la transfo 4F.
La DSNA va organiser la pénurie de professeurs d’anglais au sein des labos d’anglais dans les centres en bloquant les renouvellements ou les nouveaux contrats. En créant ce déficit de ressources elle pourra ainsi justifier le besoin d’avoir recours à un prestataire extérieur pour compenser.
Par pur dogmatisme technocratique, visant à réduire aveuglément le nombre d’agents dans les ministères, la DGAC va détruire des emplois de proximité qui ont fait leurs preuves pour les remplacer par des intervenants extérieurs, déconnectés du monde aéronautique, pour une formation de moindre qualité et pour un coût sans doute supérieur. Inacceptable!!Par pur dogmatisme technocratique, visant à réduire aveuglément le nombre d’agents dans les ministères, la DGAC va détruire des emplois de proximité qui ont fait leurs preuves pour les remplacer par des intervenants extérieurs, déconnectés du monde aéronautique, pour une formation de moindre qualité et pour un coût sans doute supérieur. Inacceptable!!
Les syndicats SPAC-CFDT, USAC-CGT et UNSA-ICNA, s’opposent fermement à cette gestion purement comptable des ressources humaines, qui précipite des professionnels méritants dans la précarité dégradant de surcroît une formation en langue anglaise qui a fait ses preuves et dont l’excellence est reconnue au niveau Européen.
Ils exigent donc le maintien en poste et le renouvellement du contrat de David et de tous les formateurs concernés.
Au vu de l'ensemble des éléments décrits précédemment et en l'absence de démonstration satisfaisante pour garantir la sécurité des agents au cours de l'exercice de leurs missions de la part de l'administration, l’Unsa Icna s'oppose à la mise en place de la procédure DO; procédure bureaucratique démontrant -et cela à de quoi surprendre- une méconnaissance du fonctionnement au sein des centres de contrôle........
Le contrôle des présences à LFMM ce week-end aurait révélé l’absence à leur bureau du Directeur des Opérations, du Chef de Centre et du Chef du Service Exploitation...
l’article 2 de l’arrêté du 9 décembre 2020 relatif à la mise en œuvre des RO:
“une période de RO exercée en dehors du lieu de travail a une durée d’une demi-journée et est comptabilisée comme une demi-journée de travail.”
C’est malheureusement à rajouter à la déjà longue liste des analyses très orientées des textes qui nous régissent et qui bafouent toujours plus le dialogue social réel, tout en préservant les apparences dans le grand théâtre des instances formelles.
Dans son empressement à nous spolier, la DO oublie que le temps de relève est du temps de travail et doit être associé à du temps de pause. Elle oublie aussi le fait qu’actuellement la relève ne se fait pas à l’issue de la pause mais sur le temps de pause. Nos pauses sont donc amputées de ce temps de relève. Nous avons donc des pauses inférieures au temps minimum réglementaire de 30 min.
Le temps de relève et de briefing est pour l’instant comptabilisé à posteriori. Il n’entre pas dans le calcul du temps de pause sur le cycle, qui ne serait plus de 25% si on le comptait réellement. Ce mode de calcul déroge aux textes réglementaires, encore une fois en notre défaveur.
Il faut quand même ne pas oublier le contexte actuel, où la mise en place imposée du dispositif RO est encore en travers de la gorge de tous les PC aixois.
La question à se poser est de savoir si le fait que tous les agents n’aient pas assisté au briefing nuit à la diffusion de l’info? Bien évidemment NON!
Le briefing est devenu d’un coup obligatoire, avec pointage, est ce parce qu’il revêt une importance particulière? NON plus!
Il se cache derrière la caution du service médical pour justifier les jauges actuelles, qui sembleraient plus calculées pour répondre aux besoins liés à l’utilisation prévue qu’en fonction des normes applicables et des caractéristiques de la salle.
Nous dénonçons le fait que notre encadrement requalifie un certain nombre de réunions en formation ( par exemple les briefings) pour s’affranchir des contraintes liées à la circulaire du 1er ministre.
Nous demandons l’installation de ces appareils de mesure de CO2, afin de garantir que l’utilisation telle que définie par notre encadrement, pour chaque salle, n’est pas à risque.
Les dernières en date, concernent notre sécurité: comment peut on justifier une amélioration de la sûreté pour les contrôleurs en ouvrant le 5e étage à tout le monde (hors salle de contrôle)? Autre point, le respect des directives gouvernementales, qui limitent le nombre de participants à toute réunion, à 6. Quelle est la justification pour imposer des jauges à 18 pour certaines salles de réunion, avec le niveau d’épidémie dans notre région?
Notre administration balaie d’un revers de main le “monde d’avant”, pour mettre en place un monde d’après, pire. Et n’avait pas prévu que les contrôleurs n’adhéreraient pas?
Une gestion technocratique qui n’aura que des moins values opérationnelles.