Ligne rouge:
l’administration rêve de réaliser l’un de ses plus grands fantasmes, la mise en place de collèges de RDS et de FMP, ou la croyance stupide qu’une organisation
managériale bien pyramidale au-dessus de la salle de contrôle va être source de
performance.
En quoi, 12 contremaîtres et leurs assistants, désignés par l’encadrement, déconnectés des équipes, de la réalité du travail sur position, va contribuer à passer mieux et plus d’avions?
Avec le bâton? La carotte?
La perte de confiance entre la salle et ces superviseurs OPS induirait exactement l'inverse.
Les versions évolutives de 4F se succèdent mais les problèmes perdurent.
Il faudra attendre 2024 ou 2025 pour des corrections significatives.
En attendant, le contrôle sous 4F ressemble plus à du bricolage qu’à une amélioration de la gestion du trafic aérien.
Ce travail prévoit le versement d’une prime supplémentaire de 300 euros mensuels versés du 1er avril à la fin septembre indépendamment du calendrier protocolaire à venir.
Nous assistons depuis le début des préavis de grève contre la réforme des retraites à une escalade dans la gestion par le DO du droit de grève des ICNA au CRNA SE.
L’Unsa-Icna exige un retour aux pratiques respectueuses de l’exercice constitutionnel de notre droit de grève.
Nous invitons tous les PC aixois à exiger le respect de leurs droits et à refuser de dépasser les 48h sur 7j glissants.
Nous incitons aussi les contrôleurs à vérifier leur cas personnel (au besoin venez nous voir) pour exiger la compensation des dépassements faits depuis le début de la mise en œuvre de ce TDS.
Le service fait comme s’il était décompté dans notre temps de travail, en fin de vacation un temps dédié, pour permettre à tous les agents d’une même équipe de consulter les notes de service. Mais tout cela n’existe pas et l’administration tente de faire croire aux contrôleurs des obligations fantoches pour masquer ses propres déficiences.
Le formalisme ne doit pas juste être exigé quand cela arrange notre chef de centre, il doit être appliqué dans les deux sens, il en va de la préservation de nos droits. Quand on voit l’application actuelle du service minimum il ne faut plus accepter la moindre petite concession sous peine d’avoir notre droit de grève encore un peu plus grignoté.
Nous ne sommes pas dupes du fait que vous usez de votre pouvoir pour
arriver à vos fins, où le souci de convaincre a été remplacé par la volonté de
vaincre.
Pour cela, vous acceptez de bafouer la démocratie, de bafouer le droit des
agents, de bafouer le respect que vous devez aux instances et aux
contrôleurs.
Tel des voyous en col blanc, qui ne diraient jamais un mot plus haut qu’un
autre, vous êtes capables de dire toutes sortes de propos provocateurs sans
sourciller.
Les représentants UNSA-ICNA auront tenté par tous les moyens de dialogue et d’explication de démontrer que les mascarades devaient laisser place à une concertation équitable et honnête.
Si l’administration fait le choix du clivage et de la confrontation, elle devra en assumer les conséquences en matière de performance.
Voilà les chiffres que notre chef de centre a eu en main, même s' il n’a pas eu notre TDS en détail, il a quand même considéré notre projet, nous demandant comment nous arrivions à construire un TDS dont la performance basse est de 206 UCESO?
cette année vous
allez pouvoir bénéficier d’une
offre totalement relookée de
l’XP 2022, avec des cadeaux
bonus inégalés (attention, l’accès
à cette offre est soumis à
engagement, voir conditions en bas de page).
Sans une proposition UNSA-ICNA, le fait de choisir le projet XP par rejet du TDS repoussoir de l’administration fera tout simplement basculer définitivement les aixois dans le 7/12 et ainsi abandonner le pilier du 1J/2 car la volonté de la DGAC est de changer l’arrêté 2002 par l’arrêté 2023, où les centres en XP auraient pour nouveau cadre réglementaire le 7/12 .
Dans cette logique d'apaisement, l'UNSA-ICNA souhaite porter un projet fédérateur pour notre centre. Toujours force de proposition, notre syndicat a ainsi présenté les lignes principales d’une organisation « été 2023 » à la DSNA, proposition pertinente et répondant parfaitement aux enjeux de performance réclamée en haut lieu.
Les élections l’ont confirmé, les contrôleurs du CRNA-SE méritent de se voir proposer un projet organisationnel de la part de chaque syndicat pour l’été 2023.
A l’heure du basculement historique de 4F, notre encadrement national devrait avoir pour ambition de sortir AIX de cette situation de blocage et lui offrir des perspectives plus optimistes, plutôt que de nous faire replonger encore une fois dans une crise.
Ce comportement s’apparente à du harcèlement.
Tout comme pour la gestion de la fusée chinoise, le manque d’anticipation de l’encadrement est compensé par le professionnalisme des agents.
L’UNSA-ICNA dénonce la dérive technocratique de la DSNA
Quand il s’agit de publier des notes pour nous contraindre administrative-
ment à rendre nos heures ou à nous imposer des RO, il y a du monde ! Quand il faut gérer une situation opérationnelle critique, il n’y a plus personne !
L'UNSA-ICNA vous y représentera et tiendra toute sa place, avec exigence, afin que le restaurant redevienne ce lieu de convivialité apprécié de tous et dans lequel les personnels aiment se retrouver pendant leur pause déjeuner.
Le GSO doit être l’instance de référence, possédant l’expertise pour adapter presque en temps réel, les mesures aux besoins exprimés et aux difficultés rencontrées par les PC, indépendamment des pressions politiques liées au trafic.
L'UNSA-ICNA alerte sur les risques pour la MESO 4F que fait courir le chef de centre par sa gestion unilatérale. Les décisions opérationnelles doivent rester entre les mains d’experts et l’UNSA ICNA ne transigera avec les attentes de sécurité que sont en droit d’attendre les contrôleurs aixois pour cette transformation historique.
L'UNSA-ICNA demande à ce que la direction du centre bien trop spectatrice se saisisse rapidement de cette problématique et fasse en sorte que des améliorations soient constatées.
Par le passé, lorsque des dysfonctionnements similaires avaient été observés, des actions correctrices avaient su être menées, le chef de centre doit agir.
Le choix de l’administration de ne pas valoriser la performance est dicté, non pas par la reconnaissance des efforts faits, mais par la volonté d’inciter les agents à accepter la casse du 1 jour sur 2.
Notre administration se moque de nous en osant revenir unilatéralement sur l’accord de 2012 qui prévoyait 12 JRH et en maintenant la contrepartie qui nous incombe. Pire encore, profitant de la baisse forcée pendant la crise covid du forfait relève elle peut ainsi pousser encore un peu plus les curseurs à la hausse.
Un accord ne vaut que si les 2 parties le respectent et se respectent.
Un accord ne vaut que si les 2 parties le respectent et se respectent.
Pourtant il n’y a pas 2 types de performance. Celle obtenue en préservant le respect du 1j/2 vaut amplement, voire surclasse, celle obtenue grâce à toute forme connue d’XP… sans toutefois, malheureusement, être considérée.
Ainsi année après année, vous êtes confrontés à une consultation qui ne propose au final qu’une opposition entre un projet XP que la majorité des PC du CRNA SE ne souhaite pas et un TDS toujours plus dégradé de l’administration, alors qu’il y a une autre voie proposée par l’UNSA ICNA. Une voie plus performante, moins clivante mais qui n’est pas autorisée à concourir par pur dogmatisme et complaisance.
Un autre coup de hache dans notre service minimum: la réquisition des J0. Un accord national, datant de 2004 prévoit d’annuler les J0 en cas de grève, pas de les réquisitionner ou de décompter un trentième aux agents qui ne viendraient pas.
Nos revendications:
une valorisation qui compense les efforts réalisés pendant la période de charge,
une valorisation qui prend en considération les efforts faits, mais surtout à venir pour aller jusqu’à la fin 2023 avec la prise en main du nouvel outil, comme ce fut le cas dans les autres centres,
la définition d’un cadre protecteur pour adapter nos conditions de travail au contrôle sous environnement électronique, ce qui nous permettra d’envisager l’été 2023 plus sereinement,
la restitution des 12 JRH compensant depuis 2012 nos 64h de dépassements horaire et spoliés en 2020 pendant la crise COVID,
la modification en profondeur du dialogue social local.
Le chef de service non seulement ne veut pas reconnaître son erreur d’avoir programmé des détachés sur des créneaux de J0 non prévus dans le planning voté en CT, mais il s’entête en refusant que les agents qui le souhaitent puissent se désinscrire de ces créneaux!
Le conflit social est-il seulement encore évitable?