Un GT dédié s’ouvrira dès septembre avec, en possible conclusion, des avancées favorables pour tous ces ICNA qui voient, campagne après campagne, leurs espoirs de mutation mis à mal par des critères défendus exclusivement par le syndicat majoritaire.
Les ICNA peuvent compter sur les 4 OS (UNSA-ICNA, USAC-CGT, CFDT et FO) qui ont obtenu que la mobilité des ICNA soit enfin considérée, pour poursuivre leur travail, sans posture partisane, et avec la volonté d'être constructives afin d'aboutir à un système plus juste au profit de tous les ICNA.
En vue du prochain CT DGAC exceptionnel, convoqué à la demande des syndicats CFDT, FO, UNSA-ICNA et USAC-CGT, ayant pour unique sujet l’évolution des critères de mobilité chez les ICNA, nous réclamons tous (au contraire du SNCTA) que l’administration dépasse enfin cette tradition injuste de ne prendre en compte que l’ancienneté de promo dans la mobilité des ICNA. Si elle s’attarde ne serait-ce qu’un instant sur le sujet, l’administration comprendra vite qu’elle a aussi tout intérêt à ce qu’un certain amortissement sur un poste devienne une récompense et non juste une attente. Nous saurons faire des propositions constructives pour que l’intérêt général et l’équilibre du corps soient renforcés.
L’USAC-CGT, l’UNSA-ICNA, FO et la CFDT sont pour une prise en compte de l’ancienneté de centre, en plus de l’ancienneté de promo.
Alors que la DSNA multiplie les campagnes de propagande pour sauver un outil qu’elle admet décevant, les services techniques, au groupe de suivi de la stratégie technique, s’alarment des risques pour la sécurité passés sous silence.
Les ICNA, dont la responsabilité pénale sera engagée en cas d’incident, devraient s’inquiéter du manque de transparence qui perdure dans la gestion des projets.
L’UNSA-ICNA appelle l’administration à replacer les considérations opérationnelles au coeur de ses priorités.
Alors que les Lignes Directrices de Gestion concernant la mobilité doivent être modifiées pour intégrer ces changements, l’UNSA-ICNA revendique qu’un GT soit enfin mandaté pour intégrer de l’ancienneté de centre, dans des proportions à négocier, ainsi que les priorités, dans les critères.
Pour l’UNSA-ICNA, seul un système à points, intégrant l’ancienneté de promo, une part de l’ancienneté de centre, et des bonifications pour les demandes relevant des priorités légales, pourra rétablir la justice qu’attendent les ICNA, dans un contexte de mobilité toujours contrainte.
Face à cette situation de blocage, et devant l’obstruction du SNCTA, l’UNSA-ICNA avec la CGT, FO et la CFDT demandent la convocation d’un CT DGAC en application de l’article 44 du décret réglementant les CT. Le Directeur Général a 2 mois pour convoquer le CT sur ce point.
Avec de tels niveaux d’inflation attendus, 5.2% en mai et vers le chiffre historique de 10% en 2022, le sujet devient préoccupant pour tous les agents. L’UNSA-ICNA a alerté le DGAC sur cette problématique, et lui a rappelé l’importance de se saisir d’urgence de ce dossier, sans le renvoyer aux négociations Fonction Publique.
La spécificité de notre activité, et les mécanismes correcteurs, ne doivent pas être appliqués qu’à la seule faveur des compagnies aériennes les bonnes années. La DGAC a les moyens d’agir. L’UNSA-ICNA y œuvrera.
Avant tout, et parce que la sécurité reste notre principale préoccupation, l’UNSA- ICNA félicite les collègues rémois qui ont eu à gérer cette panne la nuit dernière.
En fin de soirée, le centre a dû faire face à une panne du nouveau système de traitement des données de vol COFLIGHT.
Les analyses en cours devront expliquer ce qui a conduit à cette panne, mais les inquiétudes sont ailleurs :
- alors que les contrôleurs basculaient sur l’IHM de secours, tous les voyants étaient au vert pour la supervision !
- le temps nécessaire pour exclure le serveur incriminé et retrouver une situation nominale secourue interroge.
Quand le biais des coûts irrécupérables vient mettre en jeu la sécurité…
Les problèmes liés à 4-Flight sont toujours trop nombreux pour assurer une gestion sereine du trafic estival et les situations orageuses viennent en révéler de nouveaux.
Face au refus légitime des contrôleurs rémois de remonter les capacités selon un agenda intenable, la DO lance un ultimatum au 7 juin : s’ils n’acceptent pas de remonter à 80% à cette date, la salle retournera sous ODS pour l’été...
Tapis ou bluff ? Peu importe, pour les contrôleurs, la sécurité n’est pas une partie de poker !
L’administration a pris la mesure de nos revendications et s’est donc engagée à ouvrir un espace de dialogue sur la stratégie de la DSNA sur la formation en anglais et sur le socle nécessaire au maintien de cette qualité de formation qui nous est chère.
Les contrôleurs peuvent compter sur les signataires afin de continuer à porter leur voix sans faux semblant ni posture de façade. Le travail continue, nous restons mobilisés, tous ensemble.
La DSNA n’en démord pas, c’est selon elle la seule manière de clôturer l’écart signifié par la DSAC. Ce que conteste l’UNSA-ICNA.
L’UNSA-ICNA dénonce une nouvelle fois la méthode et déplore que l’administration remette unilatéralement en cause les accords qu’elle a signés lors des protocoles précédents, mais a néanmoins fait le choix de continuer à travailler à la question en la portant en CT DSNA.
L’UNSA-ICNA obtient en CT DSNA l’engagement que la DO apporte des garanties sur l’utilisation des données recueillies, qu’elle revoie la progressivité des relances avant de menacer de sanction, et qu’elle rende l’outil de saisie plus adapté et ergonomique.
C’est bien la moindre des choses, pour des ICNA qui n’auront jamais été aussi bien ‘‘suivis’’...
Sujet capital concernant la formation des contrôleurs, la ligne défendue par l’UNSA-ICNA est forte :
- Le maintien d’un réseau de labos d’anglais suffisant, socle du dispositif de formation à l’anglais.
- Le dimensionnement de ces labos sur le long terme, avec le maintien des formateurs actuels, le remplacement des départs, et des recrutements pour les postes vacants.
- Le recours au marché national uniquement pour palier les dysfonctionnements et pour la formation à l’anglais général.
- Le retour des immersions en anglophonie, essentielles pour compléter la formation en labo de langue, en Europe et en Amérique du nord, cette dernière destination redevenant compétitive et pertinente sur plusieurs grandes villes.
Le 27 janvier dernier, l’administration présentait aux syndicats son projet de Plan de recrutements pluriannuel. Un projet basé sur 3 scénarios (bas, médian, haut).
Ce plan de recrutements présenté prévoit :
- 3 promos pour le scénario bas
- 3 promos pour le scénario médian
- 4 promos pour le scénario haut
L’UNSA-ICNA s’interroge quant à l’autosatisfecit surprenant lu dans la dernière publication du SNCTA, se réjouissant d’avoir obtenu donc... le scénario bas !
Pour l’UNSA-ICNA, c’est toujours 4 promos !
L’UNSA-ICNA entend porter avec force et détermination cette question légitime de la revalorisation des salaires et du pouvoir d’achat des ICNA devant les instances de la DGAC.
Les personnels de la DGAC ne devraient pas voir leur pouvoir d’achat s’affaisser sans réagir et peuvent légitimement prétendre à bénéficier, eux aussi, de la reprise de l’économie.
Négocier plutôt que brader, améliorer plutôt que dilapider, telle est l’ambition qui devrait être celle des représentants des ICNA. L’UNSA sera de ce combat.
Les organisations syndicales signataires tiennent tout d’abord à réaffirmer leur attachement à un haut niveau de qualité en ce qui concerne la formation en anglais, décliné via le processus du PIFA.
Aussi, si la nécessité d’un marché national faisant appel à des prestataires extérieurs pour répondre ponctuellement à un besoin de formation là où la DSNA ne peut faire autrement peut s’entendre, il est inenvisageable pour nous que ce marché signe la mort à petit feu du réseau de professeurs d’anglais « maison ».
Il était grand temps que l’administration prenne conscience de la gravité de la situation et l’UNSA-ICNA se félicite que sa voix ait été entendue.
Néanmoins, ce premier pas doit être confirmé mais aussi complété afin de redonner un élan positif à une mobilité trop contrainte. Cela passe notamment par le retour à un volume d’AVE plus rationnel et une redéfinition des critères de classement des candidatures. Le travail continue donc pour l’UNSA-ICNA, toujours aux côtés des ICNA.
L’UNSA-ICNA défend une mobilité équilibrée, transparente, prévisible, tout en tenant compte de situations spécifiques, dont les éloignements de conjoints font partie.
L’administration tente, à l’inverse, de la gripper par tous les moyens, parfois avec l’aide de certains.
L’UNSA-ICNA continuera de défendre avec force la mobilité, désormais très durement attaquée. Aussi, face à la résignation coupable de certaines OS et le travail de sape de l’administration, l’UNSA-ICNA estime qu’il va être temps de durcir le ton !
La mobilité est au cœur de nos conditions de travail et de notre modèle.
L'administration s’entête et ne veut entendre ni les arguments des syndicats, ni les signaux d’alarme qui lui sont envoyés. Malgré les avertissements de l’UNSA-ICNA, elle fonce droit dans le mur !
Alors que cette année devrait être centrée sur la gestion des effectifs et la modernisation technique, les modalités de rendu des heures de contrôle viennent d’être remises sur la table par le nouvel organigramme de la DSNA. Attention, sujet explosif.
A l’heure où les enjeux de transition technologique deviennent fondamentaux et à l’aube d’un été décisif pour la gestion de la reprise du trafic, la DSNA s’embourbe maladroitement dans une volonté de rompre le compromis de 2016 sur la gestion des heures.
Qu’elle ne se trompe pas d’objectif, l’UNSA-ICNA sera intraitable sur ce sujet.
Après vous avoir décrit l’évolution des effectifs dans son communiqué du 22 février (Partie 1 : l’état des lieux), l’UNSA-ICNA vous présente ici les hypothèses retenues par la DSNA pour élaborer son plan de recrutement pluriannuel.
Des hypothèses trop peu étayées, qui relèvent plus souvent du doigt mouillé que du modèle mathématique.
Elle devra revoir sa copie et présenter des hypothèses bien plus sérieuses lors des prochaines échéances si elle souhaite rassurer les personnels, mais aussi les partenaires.
Après de multiples et insistantes sollicitations de l’UNSA-ICNA, à tous les niveaux de la DGAC, l’administration accepte enfin de dévoiler les prémices de sa stratégie Effectifs ICNA pour la décennie à venir.
Néanmoins, le travail qui s’annonce devra être rigoureux. Une fois l’état des lieux partagé et les besoins incontestables, il incombe à l’administration d’adopter des orientations crédibles. Nous y reviendrons prochainement, mais les premières hypothèses retenues ne nous semblent pas satisfaisantes.
Le constat est cruel pour tous les ICNA qui avaient fondé de grands espoirs sur la promesse d’une garantie de mobilité inaliénable. Campagne après campagne, l’horizon s’obscurcit et les promesses d’hier résonnent avec fracas à chaque publication des résultats.
Après avoir accordé une confiance aveugle à un syndicat qui les avait abreuvés de promesses, le retour sur terre est rude pour le corps des ICNA. Il est désormais temps d’impulser une nouvelle dynamique sur ce sujet essentiel, et de laisser derrière nous les erreurs passées. L’UNSA-ICNA n’abandonnera pas notre mobilité, et est prêt, si les ICNA y sont favorables, à aller jusqu’au conflit.
L’année 2021 se termine par un CT DSNA dédié à la réorganisation de la DSNA, dans le contexte paradoxal de reprise économique sur fond de rebond épidémique.
L’occasion pour l’UNSA-ICNA de faire un point d’étape sur l’état de notre administration après deux années de COVID, et de rappeler les grands enjeux de l’année à venir.
La Fonction Publique a ouvert le chantier de la réforme de la Protection Sociale Complémentaire.
Une réforme en 2 temps, comprenant une phase transitoire pour 2022 et 2023, et un nouveau régime de complémentaire santé pour tous dès 2024.
En multipliant les sujets explosifs balancés sans préalable ni concertation lors de ce CT du 17 novembre, le DO a voulu rappeler qui décide, et qui doit appliquer. Les possibilités sont assez limitées : « accompagner » ou « s’opposer frontalement ».
Pour l’UNSA-ICNA, et tous les ICNA lassés de cet éternel mépris, s’opposer ne signifiera pas se contenter d’un vote CONTRE en CT.
L’UNSA invite les agents à se rapprocher de leur complémentaire santé pour obtenir leur attestation prouvant l’adhésion à un contrat de Protection Sociale Complémentaire.
Cette attestation sera à transmettre dans les prochains jours à leur gestionnaire de proximité, accompagnée d’un formulaire dédié, disponible sur : icna.help/mutuelle15
Les 15€/mois seront versés directement via les payes, rétroactivement au 1er janvier 2022.
Les contraintes sanitaires liées au COVID avaient amené la DSAC à fixer jusqu’à fin 2022 des dispositions dérogatoires au suivi du PIFA (cf. break break du 15 avril, « Leur sécurité à géométrie variable »). L’heure est à organiser le retour à la normale.
Concepteur et fervent défenseur, l’UNSA-ICNA reste profondément attachée au PIFA et aux bienfaits de la formation qualifiante. La qualité de formation dispensée aux contrôleurs étant primordiale, l’UNSA-ICNA veille à ce que l’offre disponible ne soit pas dévalorisée par pure gestion comptable opportuniste.
Si une offre locale de qualité reste incontournable, l’UNSA-ICNA plaide pour le retour des formations en immersion, avec un élargissement de l’offre y compris outre-Atlantique, dès la situation sanitaire stabilisée.
Notre nouveau DSNA a tenu son premier Comité Technique. À l’ordre du jour, l’épilogue des concertations sur la modification de la décision RO, lancées à la sortie de l’été.
Une nouvelle équipe à la tête de notre administration marquerait-elle un changement de méthode ? Des négociations certes âpres basées, rappelons-le, sur un texte initial imposé de force dans un contexte honteux, mais des concertations loyales qui ont corrigé des injustices dans le dispositif contesté des RO.
L’UNSA-ICNA a fait le choix de s’abstenir et de donner sa chance au dialogue social avec cette nouvelle équipe. Les défis de cette direction sont grands : répondre aux enjeux économiques et sociaux, regagner la confiance des contrôleurs. L’UNSA-ICNA sera particulièrement attentive à tous les signaux qui seront envoyés aux ICNA.
Le couperet est tombé, « la DSNA s’est illustrée en Europe cet été sur les délais qu’elle a produit ». Il ne faut donc « perdre » aucune ressource utile (comprendre qualifiée) dans du temps de formation : la mobilité est sciemment et pleinement entravée.
La mobilité doit rester un droit, l’UNSA-ICNA se bat pour ça au quotidien. Nos propositions avaient été retenues lors du GT du pacte de reprise “Temps de formation et mobilité”. Elles ne doivent pas rester vaines, la DSNA doit maintenant décliner la feuille de route actée en GT dans les différentes instances.
Alors que les syndicats parlent dans le vent depuis des mois à une administration sourde aux remontées du terrain, la mobilisation des salles semble commencer à produire la prise de conscience escomptée. Mais si la DO a commencé à avancer ses propositions, les négociations sont loin d’être abouties, et pour l’UNSA-ICNA, l’heure est toujours bien à la vigilance.
Pour l’UNSA-ICNA, les négociations sont encore loin d’être terminées, et l’heure n’est pas aux autosatisfecits.
Le travail de l’UNSA-ICNA se poursuit, pour préserver la valeur des compensations légitimes accordées aux ICNA, chèrement acquises par leur investissement pendant les périodes de charge ou sur du travail d’expertise.
Le DSNA annonce le programme pour la rentrée : 2 Comités Techniques sur des sujets éminemment sensibles.
L’UNSA-ICNA continuera à s’opposer pour que les RO, et le compte temps qui leur est associé, cessent d’être ce dispositif dévoyé et évoluent pour que la reconnaissance des efforts de productivité ne soit plus réduite à néant.
L’UNSA-ICNA continuera à protéger les conditions de travail des contrôleurs, qui plus est dans un contexte de baisse des recrutements, brutale et irrationnelle, assumée par une administration toujours plus opportuniste.