Plutôt célèbre pour ses pratiques sociales douteuses et ses nombreuses condamnations que pour sa philanthropie, la compagnie Ryanair lance une pétition fin mars pour «protéger ses passagers».
Améliorations du confort des vols ? Du SAV lors de litiges ? Du respect du client en matière d’annulation...? Non, elle entend juste attaquer le droit de grève des contrôleurs aériens français qu’elle fantasme de supprimer.
Un signe de plus du combat à venir contre la déclaration préalable.
L’année 2023 devait être celle d’une nouvelle négociation protocolaire. Les ICNA attendent des réponses en matière de dimensionnement des effectifs, conditions de travail, carrière, retraite, mais aussi de pouvoir d’achat.
Alors que les discussions protocolaires patinent, l’inflation poursuit sa hausse après plusieurs années déjà très défavorables aux agents. La DGAC n’y répond pas, et ce n’est pas faute de moyens.
La remontée de trafic en ce printemps promet de belles recettes pour les mois à venir et la sollicitation des ICNA s’annonce elle aussi maximale.
Face à ces exigences, les personnels ne comprendraient pas que la DGAC continue d’ignorer une telle érosion du pouvoir d’acht.
Entre les problématiques malheureusement devenues courantes (sous effectif, absence de revalorisation salariale, restrictions toujours plus fortes sur les droits à congés...) et les dérapages récents (gestion des astreintes...), les centres de contrôle s’embrasent les uns après les autres.
L’UNSA-ICNA continue à œuvrer pour que le dialogue social retrouve une place centrale après une trop longue période de crispation.
Le protocole à venir, censé garantir la paix sociale, devra à ce titre rechercher l’apaisement, et non constituer une provocation supplémentaire.
Le 23 février, au centre de contrôle d’approche de Bordeaux Mérignac, se sont déroulés des faits particulièrement préoccupants, et qui semblent pourtant échapper à notre administration. Malheureusement, c’est vous, Monsieur le Directeur des Opérations qui êtes à l’origine de ces faits.
En effet, par votre volonté de confronter des agents au sujet d’un événement de sécurité, avéré, qui avait eu lieu quelques mois auparavant, vous avez nié volontairement trois principes majeurs qui participent directement au haut niveau de sécurité dont peut justement se targuer la DSNA dans son ensemble.
L’UNSA-ICNA a réuni son 7e congrès du 27 au 29 mars à Montpellier.
Lors des élections professionnelles de décembre, les suffrages ont fait de l’UNSA-ICNA le deuxième syndicat des ICNA. Ces derniers ont ainsi envoyé un message fort en faveur de la défense de leur modèle.
L’UNSA-ICNA fait le constat que le conflit lié à la réforme des Retraites met en lumière les lacunes à tous les étages en matière de dialogue social et de négociation.
L’UNSA-ICNA réaffirme son attachement à l’âge limite du corps à 59 ans. Elle rappelle néanmoins que les ICNA sont impactés par cette réforme, et que le déplafonnement de la bonification dite du 5e apparaît désormais indispensable.
L’UNSA-ICNA condamne fermement les dérives de l’administration sur la gestion du service minimum et la notification des astreintes.
Elle considère que le principe du service minimum résulte d’un juste équilibre entre droit de grève et continuité du service public. L’évocation répétée d’une déclaration préalable est considérée par l’UNSA-ICNA comme une grave remise en cause de cet équilibre. L’UNSA-ICNA s’opposera à toute velléité d’affaiblissement de notre droit de grève, dans ses grands principes comme dans son application au quotidien.
L’année 2023, qui confirme une reprise accélérée du secteur aérien, acte l’ouverture des négociations d’un nouveau protocole pour la période 2023-2027.
La DGAC y affiche sans surprise des prétentions larges et démesurées, ambitionnant opérer des changements profonds et reposant toujours sur les épaules des ICNA.
Un protocole social a pour objectif de garantir un climat apaisé sur les années à venir :
Perspectives d’effectifs à l’horizon 2030,
Rattrapage du mur d’inflation subi au fil des ans,
Amélioration des conditions de travail et gestion de la fatigue,
Valorisation des carrières et reconnaissance statutaire des compétences,
Maillage territorial des approches,
Mécanisme d’amélioration des pensions.
L’UNSA-ICNA affirme que les attentes des ICNA sont extrêmement fortes.
Par ailleurs, l’UNSA-ICNA, syndicat responsable et réformiste, est conscient de la transformation de notre société qui oblige le secteur aérien à des perspectives durables et respectueuses de l’environnement. Conformément à notre engagement auprès des ICNA, l’UNSA-ICNA entend porter une information juste et lucide sur les actions menées au titre du développement durable à la DGAC.
Renforcée par les urnes, l’UNSA-ICNA portera la voix des ICNA aspirant à plus d’ambition et de force dans le corps, confirmant sa place incontournable pour construire la DSNA de demain.
Adoptée à l’unanimité
Ce GT effectif/GS32h “nouvelle méthode”, censée pouvoir donner un meilleur lissage dans le temps, une meilleure anticipation fut proche du fiasco. Aucun document envoyé en amont aux OS, des choix de transitions entre ancienne et nouvelle méthodes discutables, des erreurs dans les données fournies par l’administration. Si la méthode veut trouver son intérêt, il faudra que nos managers l’appliquent de manière... méthodique! Copie à revoir donc.
D’ailleurs, alors que par le passé les affectations des centres liés au GT effectifs étaient décidées pour l’année, cette fois-ci, elles sont annoncées mais sans être garanties pour la CDM de fin d’année.
Les courbes d’évolution d’effectifs projetées sont parlantes. La très grande majorité des centres sont en sous-effectif, et le resteront jusqu’à 2026. Ensuite? Et bien l'administration ne s’est pas projetée au-delà. Dommage, puisque c’est tout l'intérêt de la nouvelle méthode plus prédictive.
Serait-ce pour ne pas afficher clairement que les recrutements à venir ne permettront pas de répondre au besoin de la décennie à venir?
Héritage des recrutements nettement insuffisants du passé, trop de centres et d’ICNA sont aujourd’hui en souffrance car en sous-effectif. Des recrutements ont été actés pour les 5 années prochaines, pour autant, pour l’UNSA-ICNA, ils restent encore INSUFFISANTS.
En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays.
Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.
Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.
C'est pourquoi, l'intersyndicale réaffirme sa détermination face à cette réforme et appelle à mettre la France à l'arrêt le 7 mars prochain en demandant aux travailleurs à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.
Une mobilisation importante contre le projet de réforme des retraites s’est installée en France depuis des semaines. Des préavis de grève en cascade, déposés par les centrales syndicales et relayés en boucle par l’ensemble de la presse, et des signaux d’alerte évidents.
Pourtant en ce samedi 11 février, journée d’action importante annoncée, la DGAC a choisi de ne pas mettre en place le service minimum censé protéger les usagers tout en garantissant la libre expression du droit de grève.
L’UNSA-ICNA, qui ne défend pas d’autres intérêts que ceux des ICNA, ne peut tolérer la façon dont la profession a été salie dans les médias au cours de la journée du 11 février, et rappelle que le droit de grève s’est bien exercé dans le cadre des lois qui le réglementent.
La DGAC disposait d’éléments qui auraient dû la conduire à mettre en place le service minimum. Gageons qu’elle n’a pas tenté un pari pour relancer un débat sur notre droit de grève, l’UNSA-ICNA serait intraitable si tel était le cas.
Xi Jinping n’a qu’à bien se tenir. Nos managers nous démontrent qu’ils ne valent pas mieux, et s’égarent dans des méthodes dignes des plus grandes dictatures. Alors que la section locale du CRNA-SE était parfaitement fondée à consulter les ICNA de son organisme, l’administration modifie le pare-feu de la DGAC pour bloquer le site de vote depuis le réseau.
Fort heureusement, la DGAC ne contrôle pas l’internet, et tous les ICNA du CRNA Sud-Est avec MU ou en formation peuvent continuer à voter à la consultation depuis leur téléphone ou ordinateur personnel. Cette tentative d’intimidation de l’administration la déshonore et la révèle comme irresponsable quant au retour à une sérénité tant attendue.
Le Bureau National reste mobilisé auprès des ses représentants locaux, et plus largement auprès de tous les ICNA du centre, afin que ces pressions indignes cessent sans délai, et que l’équité syndicale soit respectée.
Même si les bénéfices de la catégorie active ou l’âge d’annulation de la décote ne sont pas concernés à ce stade par la réforme, le report de l’âge d’ouverture des droits est incontestablement un recul social. L’accélération du passage à 43 annuités pour bénéficier du taux plein va mettre en exergue la nécessité de déplafonner la bonification du 5e pour les ICNA, le CIT n’étant qu’un patch temporaire basé sur des estimations et jamais revalorisé.
Alors que l’UNSA-ICNA a fait de la question du pouvoir d’achat, en activité comme à la retraite, un sujet de sa campagne électorale, revendiquant l’amélioration de nos pensions de retraite, les ICNA sont bel et bien concernés par une réforme qui va dans le mauvais sens. Le Gouvernement doit prendre en compte les inquiétudes.
Dans ce contexte, l’UNSA-ICNA soutient la journée d’action du 19 janvier 2023.
Les élections professionnelles qui se sont tenues du 1er au 8 décembre 2022 ont connu une forte mobilisation, en hausse par rapport à 2018, avec près de 83% de participation.
En gagnant une place et en devenant le 2e syndicat représentatif des ICNA, l’UNSA-ICNA franchit un nouveau cap.
Nombreux sont les ICNA à s’être retrouvés dans les valeurs défendues par notre syndicat ; des valeurs d’indépendance vis-à-vis de l’administration et de protection à l’égard des contrôleurs.
Merci pour votre confiance, et le témoignage de soutien que vous nous avez transmis par vos votes.
L'UNSA-ICNA, une 3e voie possible !
Retrouvez les thèmes de campagne et les revendications portées par l'UNSA-ICNA.
Dans son plan de recrutements nécessaires à compenser la vague de départs attendue, l’UNSA-ICNA revendique depuis 2018 que la capacité de formation de l’ENAC passe à 40 élèves / promo.
Au GS Formation MTCA du 09 novembre, l’UNSA-ICNA obtient enfin que l’ENAC envisage d’augmenter le nombre d’élèves par promo !
3 VOTES POUR 3 INSTANCES
Retrouvez comment voter avec le vote électronique.
UNE CARRIÈRE SANS ACCROC
Les responsabilités d’ECP/ECL déclenchant l’accès au 3e grade et la revalorisation de l’indice sommital de la grille ICNA au HEB
EXIGER LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL
Avec des plans d’actions, des budgets locaux fléchés, et un management qui privilégient notre qualité de vie au travail
UNE PRÉVOYANCE AMBITIEUSE
Avec un tel ratio de primes dans la rémunération, la prévoyance est aussi de la responsabilité de notre administration
RÉTABLIR UN CADRE NATIONAL
Protecteur des conditions de travail
MAINTIEN DES FONDAMENTAUX
Tous nos acquis ne sont pas à vendre !
SÉCURISER LES CONGÉS
Avec un minimum À 25%
EXIGER LA MODERNISATION
Des locaux et outils opérationnels partout
AVOIR UN SYNDICAT QUI SAIT ENCORE DIRE NON À L’INACCEPTABLE
Lors du GT mobilité du 24 octobre, SDRH a dressé un constat net et sans appel : les critères actuels favorisent la mobilité entre centres attractifs.
La contraposée est qu’intégrer de l’ancienneté de centre dans ces critères, tel que le défend l’UNSA-ICNA depuis plus de 10 ans, permettrait aux ICNA de centres moins attractifs de muter plus tôt.
L’administration a été on ne peut plus claire : « si les critères n’ont pas évolué, c’est parce qu’il y a un syndicat majoritaire qui s’y oppose ».
Alors, on continue comme ça, ou on fait enfin évoluer les critères de mobilité ?
RÉINDEXER LES PRIMES
Depuis sa suspension en 2010, l’absence d’indexation des primes fait peser l’inflation sur notre pouvoir d'achat.
DÉSENDETTER ET REDISTRIBUER
Les recettes 2022 de la DSNA seront automatiquement corrigées de l’inflation, cet excédent doit être redistribué.
AGIR SUR LA PENSION DIRECTEMENT
Des revalorisations plus seulement sur les 13 premières années, mais sur la pension elle-même, perçue à vie.
RECRUTEMENTS
Sans recrutements, pas de mobilité. Parce qu’ils sont la clé de tout, les effectifs restent la priorité absolue.
ANCIENNETÉ DE CENTRE
Un système à points qui intègre de l’ancienneté de centre, sans excès, pour rééquilibrer le droit à muter.
UN RATIO AVE/ENAC JUSTE
2/3 AVE - 1/3 ENAC dans les centres attractifs pour favoriser la mobilité tout en préservant des pyramides des âges équilibrées.
Une nouvelle méthode devrait prochainement être appliquée par l'administration.
L’UNSA-ICNA travaillera à ce que celle-ci permette enfin de calibrer les effectifs au regard des réalités opérationnelles.
Pour la gestion de la pénurie actuelle? Il faudra pour cela adresser ses doléances aux signataires des protocoles 2010 et 2013…
L’appel à la grève de l’UNSA-ICNA, et avec lui, la contagion à une intersyndicale bien plus large, auront permis de sortir de l’enlisement et du blocage constaté le 16 septembre. L’UNSA-ICNA s’en félicite.
Il ne fait aucun doute que l’annonce d’un conflit général à la DGAC a permis ces derniers jours de réelles avancées pour les effectifs et le pouvoir d’achat.
Même si des questions restent en suspens, l’UNSA-ICNA se réjouit de la sécurisation d’un plan pluriannuel de recrutements et d’une première revalorisation des primes.
En conséquence, l’UNSA-ICNA lève le préavis de grève qui courait du 28 au 30 septembre 2022.
Conformément à ses statuts et au communiqué spécial du samedi 17 septembre, l'UNSA-ICNA, après réunion de sa Commission Exécutive, a formalisé ce jour le dépôt d'un préavis de grève nationale pour l'ensemble des ICNA pour les 28, 29 et 30 septembre.
Dans son communiqué du 17 septembre, le SNCTA en appelle à une intersyndicale mettant de coté les divergences dans l’intérêt de tous les personnels. Alors que le SNCTA prend conscience qu’il s’est embarqué, seul, dans un mauvais timing, et avec une expérience du conflit un peu datée, l’UNSA-ICNA explique pourquoi il ne peut pas laisser cet appel du syndicat majoritaire sans réponse.
En application de l’article 16 de son règlement, l’UNSA-ICNA convoque une Commission Exécutive exceptionnelle lundi 19 septembre 2022 en vue du dépôt d’un préavis de grève national les 28, 29 et 30 septembre 2022.
Après quasiment 2 ans à porter la revendication du déplafonnement des 12 jours annuels de télétravail pour les ICNA hors salle avec MU, la DO concède enfin une ouverture sur la limite des 12 jours de télétravail par an.
La condition sera de ne pas effectuer moins de 2 jours de présence pour les tâches de bureau, hors formation et déplacement, par semaine.
Les scores de la DO au baromètre social DGAC ne lui laissaient pas d’autre choix que de mettre en place un programme ambitieux d’améliorations. Si l’UNSA-ICNA a salué le travail amorcé dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, la copie de la DO reste encore incomplète sur la prévention des risques psychosociaux et l’amélioration de la qualité de vie au travail.
L’UNSA-ICNA revendiquait que le recours à des prestations extérieures se limite aux manques conjoncturels. L’UNSA-ICNA a donc mal accueilli l’annonce de la volonté de SDRH de créer sciemment ces manques.
* L’ajout de 4 postes, obtenus en séance par la prise en compte du volume de ML et la compensation des coordonnateurs nationaux, vient freiner l’hémorragie et rehausser ce socle DGAC de professeurs internes.
L’accompagnement des CDD infra-annuels actuels se poursuit. L’avenir de 3 d’entre eux reste à sécuriser.
Un GT dédié s’ouvrira dès septembre avec, en possible conclusion, des avancées favorables pour tous ces ICNA qui voient, campagne après campagne, leurs espoirs de mutation mis à mal par des critères défendus exclusivement par le syndicat majoritaire.
Les ICNA peuvent compter sur les 4 OS (UNSA-ICNA, USAC-CGT, CFDT et FO) qui ont obtenu que la mobilité des ICNA soit enfin considérée, pour poursuivre leur travail, sans posture partisane, et avec la volonté d'être constructives afin d'aboutir à un système plus juste au profit de tous les ICNA.
En vue du prochain CT DGAC exceptionnel, convoqué à la demande des syndicats CFDT, FO, UNSA-ICNA et USAC-CGT, ayant pour unique sujet l’évolution des critères de mobilité chez les ICNA, nous réclamons tous (au contraire du SNCTA) que l’administration dépasse enfin cette tradition injuste de ne prendre en compte que l’ancienneté de promo dans la mobilité des ICNA. Si elle s’attarde ne serait-ce qu’un instant sur le sujet, l’administration comprendra vite qu’elle a aussi tout intérêt à ce qu’un certain amortissement sur un poste devienne une récompense et non juste une attente. Nous saurons faire des propositions constructives pour que l’intérêt général et l’équilibre du corps soient renforcés.
L’USAC-CGT, l’UNSA-ICNA, FO et la CFDT sont pour une prise en compte de l’ancienneté de centre, en plus de l’ancienneté de promo.
Alors que la DSNA multiplie les campagnes de propagande pour sauver un outil qu’elle admet décevant, les services techniques, au groupe de suivi de la stratégie technique, s’alarment des risques pour la sécurité passés sous silence.
Les ICNA, dont la responsabilité pénale sera engagée en cas d’incident, devraient s’inquiéter du manque de transparence qui perdure dans la gestion des projets.
L’UNSA-ICNA appelle l’administration à replacer les considérations opérationnelles au coeur de ses priorités.
Alors que les Lignes Directrices de Gestion concernant la mobilité doivent être modifiées pour intégrer ces changements, l’UNSA-ICNA revendique qu’un GT soit enfin mandaté pour intégrer de l’ancienneté de centre, dans des proportions à négocier, ainsi que les priorités, dans les critères.
Pour l’UNSA-ICNA, seul un système à points, intégrant l’ancienneté de promo, une part de l’ancienneté de centre, et des bonifications pour les demandes relevant des priorités légales, pourra rétablir la justice qu’attendent les ICNA, dans un contexte de mobilité toujours contrainte.
Face à cette situation de blocage, et devant l’obstruction du SNCTA, l’UNSA-ICNA avec la CGT, FO et la CFDT demandent la convocation d’un CT DGAC en application de l’article 44 du décret réglementant les CT. Le Directeur Général a 2 mois pour convoquer le CT sur ce point.
Avec de tels niveaux d’inflation attendus, 5.2% en mai et vers le chiffre historique de 10% en 2022, le sujet devient préoccupant pour tous les agents. L’UNSA-ICNA a alerté le DGAC sur cette problématique, et lui a rappelé l’importance de se saisir d’urgence de ce dossier, sans le renvoyer aux négociations Fonction Publique.
La spécificité de notre activité, et les mécanismes correcteurs, ne doivent pas être appliqués qu’à la seule faveur des compagnies aériennes les bonnes années. La DGAC a les moyens d’agir. L’UNSA-ICNA y œuvrera.